Explication spinoza machiavel
TD Spinoza-Machiavel
On pourrait inscrire la lecture que Spinoza fait de Machiavel dans le cadre, à lui postérieur, de celle des philosophes des lumières. Ils ont vu Machiavel comme partisan du bien des peuples, en s’opposant aux courantes antécédentes, que lisaient Le Prince comme un éloge de la tyrannie.
La thèse soutenu par Spinoza c’est que Machiavel est un homme sage, partisan de la liberté.
Dans un premier moment, Spinoza distingue ce qui est clair chez Machiavel (les conseils sur les "moyens") de ce qui ne l'est pas (la "fin" qu'il poursuit).
Puis, dans un deuxième, (dés la ligne 3, jusqu’à la ligne 13) il fait deux assertions : l’une hypothétique (« S’il s’en propose une bonne »), l’autre, que la soutiens, catégorique (« Comme il faut croire en parlant d’un homme sage »). Les deux sont justifiée par les exemples que Spinoza va à rapporter et, dans la dernière partie (« Je penche »jusqu’à la fin), à affirmer explicitement.
Du moment que ce texte s’insère dans un plus vaste discours que cultive l’idéal de la libre république, il faut se questionner comment Spinoza a interprété Machiavel pour arriver à la thèse qu’il est un homme sage (donc libre dans le langage de l’Ethique) et, par conséquence, qu’il travail pour la liberté.
On prendra donc les exemples que Spinoza attribue à Machiavel à fin de les comparer avec le texte du Prince même, en montrant les affinités et les divergences.
Spinoza nous introduit à l’œuvre de Machiavel par “De quels moyens un prince mu par le seul désir de domination doit user consolider et conserver un Etat, Machiavel l’a montré en détail. ».
Pourrait ici sembler que le texte auquel il fait referment aurait été adressé à un prince. Mais dans cette perspective on perdrait la cohérence de la citation de Spinoza par rapport l’ensemble du Traité.
Il faut alors considérer que Spinoza, en tant que républicaine, voit dans l’écriture du Prince une sorte d’ironie à l’envers, où Machiavel,