Le temps est une succession d'instants, il nous est impossible de réellement le définir à travers le passé, le présent ou l'avenir. En effet qu'est ce que le passé , ce n'est rien car il n'est plus, quant à l'avenir ce n'est rien non plus car il n'est pas encore. Seul le présent peut être défini mais il n'est pas le temps dans sa totalité.
Grâce à ce texte philosophique nous pouvons nous demander comment Pascal perçoit le présent, car ici il nous montre que nous sommes trop concentrés sur le passé qui est un temps révolu ainsi que l'avenir qui reste incertain contrairement au présent qui est un temps réel.
En effet, dans le texte Pascal met en avant le présent et met de côté le passé et l'avenir.
Ce texte comporte trois parties, la première se tient de la ligne 1 à 7 où Pascal explique l'attachement que nous avons au passé et à l'avenir, puis de la ligne 7 à 11 où il nous explique pourquoi nous mettons le présent de côté. Enfin la dernière partie de la ligne 12 à la fin du texte où Pascal nous parle du bonheur et nous montre que si on pense au présent on pense forcément à l'avenir.
En lisant ce texte nous sommes amenés à nous poser les questions suivantes Pourquoi anticipons nous l'avenir ?
Pourquoi nous accrochons nous au passé ?
En quoi le présent d'ordinaire nous blesse t-il ?
En quoi le présent éclaire notre avenir ?

Dans la première partie de son texte, Pascal nous montre que nous nous attachons trop au passé et à l'avenir, sans nous préoccuper du présent. Nous essayons de faire venir l'avenir plus vite en l'anticipant comme le dit Pascal à la ligne 1, « Nous anticipons l'avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ». Pascal nous fait aussi comprendre que nous ne sommes pas satisfait de notre temps alors que c'est le seul à être concret « le seul qui subsiste » (l.7)
Nous anticipons l'avenir afin de pas être blessé par le présent, et nous nous accrochons au passé car il est en même temps proche et lointain et qu'il