Après avoir consulté le docteur Parapine, pour trouver un moyen de sauver Bébert, un jeune enfant qu’il apprécie beaucoup et qui est gravement malade, Bardamu va se promener sur la Seine en pleine journée ensoleillée. Vers la fin de la journée, il achète un livre de Montaigne et lit un passage qui lui rappelle son patient. Au début, le narrateur décrit une atmosphère plutôt gaie en employant, par exemple, une personnification liée à la nature telle « souriant le vent, se penchant à travers mille feuilles » (l.7). Cette personnification attribue un caractère humain, soit le sourire, au vent. Cela /nous montre clairement que l’ambiance est plutôt paisible, harmonieuse et que le paysage est en mouvement continuel. Par ailleurs, il remarque « Un joli dernier soleil » (l.4) chaleureux. Cette hyperbole insiste sur le fait qu’il ne pourrait y avoir une aussi belle journée que celle-ci. En plus, le mot « dernier » laisse présager que la journée est sur le point de se terminer. D’un autre côté, Bardamu observe aussi les pêcheurs, pendant deux heures, « à ne rien prendre, à ne rien faire » (l.9). Ce parallélisme insiste sur la paresse des pêcheurs. On peut donc dire qu’il /y a une certaine transition entre le jour et la nuit étant donné qu’un certain laps de temps s’est écoulé pendant que les garçons sont là à se prélasser. Ceci montre que les hommes demeurent inactifs par rapport au paysage qui lui au contraire défile. Par contre ils n’ont pas l’air d’être dérangés pour autant. Évidemment, au fur et à mesure que le soleil se couche, l’ambiance se met peu à peu à se dégrader. Par conséquent, les boutiques ferment leurs portes. C’est pour cela qu’un premier homme « a grogné et tous les autres pêcheurs ont grogné après lui / et [ils sont] remontés, en grognant » (l. 20-22). Cette répétition du verbe grogner souligne l’influence de l’atmosphère sur les hommes. C’est-à-dire que l’humeur des messieurs se dégrade selon le moment de la journée. Finalement, après le départ des