Explication de texte de Rousseau_Tatiana PIRES BALAIA TG3.docxExplication de texte sur « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » de
Rousseau
La réflexion de Rousseau ( 1712-1778) dans « Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes » : « Fait ton bien avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible» atteste et nous interroge sur ces notions, au sens moral, de pitié, de raison et de bien et mal. Nous avons coutume d’associer l’éducation, …afficher plus de contenu…

L’Homme, dans sa nature, est doté d’une capacité à se reconnaitre à travers la douleur d’autrui par un sentiment inné nommée la pitié. Rousseau place ce sentiment, plus naturel et plus spontané, au-dessus des commandements moraux réfléchis, en le jugeant plus utile et efficace. La pitié serait alors une sorte d’équilibre inné face à l’égoïsme des hommes. La raison nous pousserait-elle à nous conduire convenablement ou bien serait-ce notre sentiment naturel de pitié ? Ainsi, nous pouvons nous demander : quel fondement de la moralité empêche l’homme de faire le mal, le poussant à faire le bien ?
Il s’agira d’y répondre en deux parties, la première (L.1 à 12), traitera des fonctions et de la nature de la …afficher plus de contenu…

Dans l’état de nature, lorsque l’homme est confronté à lui-même, la pitié « tient lieu de Lois, de mœurs, et de vertu » (L.7), ces lois, mœurs et vertus supposent que l’homme est à l’état civil, gouverné par des règles qui dirigent les sociétés. Or, à l’état de nature, il n’y aurait pas besoin de lois pour punir ceux qui se conduisent mal puisque ce sentiment n’aurait effleuré l’esprit de personne, il n’y aurait pas non plus besoin de mœurs, ni d’éveiller la vertu quand la nature nous invite à nous soucier les uns des autres, en fait, tout ceci n’a pas lieu d’être puisque ce sentiment s’effectue spontanément chez l’homme. Rousseau pense qu’il n’y a