Explication de texte de hegel, bergson
Sont face à face deux consciences singulières, isolées, qui se savent maintenant chacune comme absolues, mais ne le sont pas pour l’autre conscience. Elles ne sont pas encore pleinement consciences de soi, mais encore deux choses immergées dans la vie ou deux choses vivantes :
« Chacune est bien certaine de soi-même, mais non de l’autre ; et ainsi sa propre certitude de soi n’a encore aucune vérité ; car sa vérité consisterait seulement en ce que son propre être-pour-soi se serait présenté à elle comme objet indépendant, ou, ce qui est la même chose, en ce que l’objet se serait présenté comme cette pure certitude de soi-même. Mais selon le concept de la reconnaissance, cela n’est possible que si l’autre objet accomplit en soi-même pour le premier, comme le premier pour l’autre, cette pure abstraction de l’être-pour-soi, chacun l’accomplissant par sa propre opération et à nouveau par l’opération de l’autre.
Se présenter soi-même comme pure abstraction de la conscience de soi consiste à se montrer comme pure négation de sa manière d’être objective, ou consiste à montrer qu’on n’est attaché à aucun …afficher plus de contenu…
»
Questions (dans l’ordre du texte) :
1)En quoi consiste la certitude que la conscience singulière a d’abord de soi ?
2)Qu’est-ce qui manque à cette certitude de soi pour être vérité ?
3)En quoi consiste le fait de se présenter soi-même comme une pure abstraction ?
4)Cette présentation implique en réalité deux actes d’abstraction, lesquels ?
5)Par quel moyen la conscience devient-elle vraiment conscience de soi