Explication de texte philosophique de Schopenhaueur
ET COMME REPRESENTATION
Dans ce texte extrait de, Le monde comme la volonté et comme représentation, Schopenhauer décrit le bonheur par l’intermédiaire du désir et de la volonté.
-En effet, à travers le texte de cet auteur, nous pouvons observer qu’il se demande de quelle manière le bonheur est-il accessible ?
Il affirme ici, que l’homme doit se libérer du vouloir-vivre, c’est-à-dire du désir : il faut mettre fin au désir pour atteindre le repos, en fait le seul état qui se rapproche un tant soit peu du « bonheur ».
Autrement dit, dit-il, tant que notre conscience est remplie par notre volonté, tant que nous sommes asservis à l’impulsion du désir, aux espérances et aux craintes continuelles qu’il fait naître... Il n’y aura pour nous ni bonheur durable, ni repos.
En effet, d’après lui, tant que nous sommes envahis par de profonds désirs, nous ne pourrons avoir l’esprit serein, nous ne serons donc pas en équilibre et par conséquent nous serons dans un cycle infernal de souffrances causés par ces désirs.
Cette thèse conclut par Schopenhauer, est démontré grâce à son mode de cheminement.
Dans une première prémisse majeure, l’auteur établit que tous les désirs humains correspondant aux souffrances ne sont pas véritablement éteints mais bien au contraire perpétuellement relancés, lorsque les hommes cherchent à les satisfaire.
Le désir se renouvelle donc sans cesse. [L .1 à 4]
Puis dans une deuxième prémisse mineure, il montre que la satisfaction elle-même du désir s’avère illusoire, elle ne comble pas du tout les hommes, et ne les amène pas non plus au bonheur. [L .4 à 10]
Enfin, il conclut en démontrant que, nécessairement, les hommes ne sont pas heureux lorsque leur conscience est soumise à l’impulsion de tous leurs désirs : ils s’enferment au contraire dans un cycle sans fin de souffrances infernales.
2. « Tout vouloir précède d’un besoin, c’est-à-dire d’une privation, c’est-à-dire d’une souffrance » :