Explication linéaire l'acte ii scène 15, de l'amour et du hasard
Introduction : Auteur / Contexte / Œuvre (personnages, intrigue...)
Après avoir informé Araminte de la passion que lui voue Dorante, Dubois s’efforce de rendre cette passion publique. Araminte est désormais dans une posture délicate : depuis que son portrait a été livré à Dorante, elle devrait le renvoyer mais elle prétexte qu’elle n’a pas de preuve certaine de cet amour. Après …afficher plus de contenu…
Il emploie en effet le vocabulaire de la poésie courtoise (« secret inviolable », « objet aimé » (l.12)). Il apparaît donc comme un homme de confiance, refusant de trahir la femme qu’il aime.
Toutefois, il est tout aussi de mauvaise foi. En effet, il affirme que son amour est « sans espérance » (l.11) alors que depuis le début, il a mis en place un stratagème avec l’aide de Dubois pour que ses espérances soient couronnées de succès. De plus, si Araminte pense que la boîte a été trouvée « par hasard » (l.13), le spectateur sait que le hasard a un nom : il s’agit de Dubois et Dorante. Quant au « secret » (l.12) de Dorante, il est vrai qu’il ne l’avoue pas encore, mais que Dubois travaille à le faire connaître à tous !
Les deux personnages se livrent à un double jeu.. L.17-25 : L’émotion …afficher plus de contenu…
Araminte n’est pas encore tout à fait conquise mais elle se montre fort bienveillante. On remarque l’enchevêtrement des marques de la 1ère et de la 2ème personne dans sa réplique, comme si elle cherchait inconsciemment à se rapprocher de Dorante : « Votre égarement me fait pitié. (...) Je vous le pardonne » (l.19-20).
Elle se surprend à éprouver une certaine tendresse pour le jeune homme.
- Ligne 21, l’intervention de Marton est très brève et se limite à un cri : « Ah ! ». Si sa fuite trahit son bouleversement, elle met fin à l’intimité de la scène. La précipitation de Dorante (« se lève vite » dit la didascalie), et la