Albert Camus

Bienvenue a tous.
Aujourd’hui le thème de l’émission « Auteur un jour, Auteur toujours » sera sur l’hommage d’Albert Camus, auteur de deux célèbres romans La Peste et L’Etranger. Puisqu’aujourd’hui est le jour de son anniversaire : le 7 novembre 1913. Rappelons que celle de son décès est le 4 janvier 1960.

Mais vous vous apercevrez très vite que ses œuvres avaient souvent un lien avec sa vie. Il s’en inspirait souvent.

Tout a fait puisqu’il a toujours vécu avec sa mère Catherine Sintes dont il reprendra le prénom pour sa fille Catherine et Sintes pour l’un de ses personnages un ami de Meursault dans L’Etranger dont nous parlerons plus tard.
Il a donc vécu en Algérie à Alger avec sa mère qui était sourde à qui il portait énormément d’affection, sa grand-mère qui était stricte et autoritaire, son oncle infirme et son grand frère Lucien. Il a grandi avec l’absence de son père Lucien Camus qui était un homme horrifié par l’exécution capitaliste et qui est mort en 1914, blessé au front.

Nous retrouvons tout cela dans L’Etranger qui parle d’un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française, qui reçoit un télégramme lui annonçant la mort de sa mère. Il n’a pas la réaction voulut lors de l’annonce du décès d’un proche. Il se rend tout de même à l’enterrement. Après celui-ci il rencontre Raymond Sintes qui l’invitera à la plage, lieu ou Meursault va commettre un crime qui bouleversera sa vie. C’est à partir de ce moment que le personnage prend sa vie en main étant conscient de ce qu’il venait de faire. Meursault sera jugé non pas pour le crime qu’il a commis mais par le manque de sentiment lors du décès de sa mère.

Pourtant nous avons dit qu’Albert aimait énormément sa mère alors que dans ce livre nous voyons bien dès le début qu’il dit qu’elle vivait dans un asile qui est un mot plutôt péjoratif.

Ce mot venant de la part d’Albert n’est pourtant pas du tout péjoratif puisque pour lui il signifiait, du moins dans son œuvre, un