La science comme métier – Max Weber

Tout d’abord, je voulais vous remercier de votre présence à cette réunion. Je vous exposerai les idées essentielles de l’œuvre « La Science comme métier » de Max Weber.
Max Weber fait des études de droit, d’économie et d’histoire, disciplines qu’il enseigne dans différentes universités allemandes. Il commence sa carrière comme professeur d’économie à l’Université de Freiburg en 1884, et obtient le titre de docteur en 1889. Ses écrits sur « L’état national et la politique », où il expose déjà ses arguments par rapport la science économique, ont eu une grande répercussion à l’époque.

En 1919, Max Weber, est invité à participer à une conférence sur « La science comme métier » par une association d’étudiants de l’Université de Munich. Cette conférence sera la première d’une série dédiée au travail intellectuel professionnel. Dans celle-ci, Weber approfondi un des thèmes fondamentaux de sa « Théorie de la Science » : la relation entre la Science et les Valeurs humaines. Ce qu’il propose c’est de découvrir/connaître l’importance du métier scientifique pour la vie et le comportement des individus.
Au début de la conférence, Weber fait une comparaison entre le modèle académique des Etats-Unis et celui de l’Allemagne. Le modèle américain se base sur un système bureaucratique, où les jeunes étudiants de sciences reçoivent, dès la première année comme professeur, un salaire fixe. Néanmoins, ils peuvent être licenciés à tout moment. Par contre, le système allemand se base, plutôt, sur un processus de formation et de développement individuel. Bien que les professeurs allemands ne reçoivent qu’une rémunération initiale correspondant à l’inscription de leurs élèves, ils obtiennent une certaine reconnaissance professionnelle, une considération morale, au fils des années comme enseignants. Dans ce cas, l’homme de science doit posséder un patrimoine économique suffisant pour subvenir à ses besoins, car la majorité des cours sont donnés aux