Exposé sur la nouvelle vague
La Nouvelle Vague : la « politique des auteurs » et l’invention du cinéma d’auteur
Introduction ( 2 min ) Godard, Truffaut, Chabrol, Rohmer, Rivette… Des noms qui sont connus par la plupart, auréolés d’un certain prestige dans le milieu cinématographique. A l’origine simples critiques cinéphiles, rats de cinémathèques et amateurs de joutes oratoires à propos de films et de cinéastes, ils vont à leur tour passer à la réalisation : Truffaut avec Les 400 coups en 1959
Godard avec A bout de souffle, en 1960
Chabrol avec Le Beau Serge en 1959
Rohmer, avec Le Signe du Lion en 1959
Rivette avec Paris nous appartient, en 1961
Ils représentent ce que l’on a appelé la Nouvelle Vague, courant ou « moment » cinématographique, qui vient d’une journaliste de l’Express, Françoise Giroud, c’est alors une sorte de slogan journalistique qui désigne au départ une enquête officielle sur la jeunesse en France.
On distinguera ici ce courant centré autour des Cahiers du Cinéma, du courant Rive Guche : Varda, Demy, Resnais, Marker…
D’après la plupart des historiens du cinéma, il y a un avant et après Nouvelle Vague. Autrement dit, une rupture a eu lieu.
Avant la Nouvelle Vague => un cinéma organisé, un cinéma d’équipe, de professionnels,
Un cinéma de scénariste avec des dialoguistes de renom
Un cinéma de vedettes, dépendant de la puissance commerciale que confère la presse populaire
Un cinéma à gros budget=> subordonné à l’industrie.
A son sommet, la cinéma de la Qualité française ( ou cinéma de la tradition ) : Delannoy, Autant-Lara, Carné, Clément, Clouzot => dans le champ cinématographique, c’est celui qui dispose du plus gros capital symbolique = le plus prestigieux=> primé dans les plus grands festivals, adoré par les écrivains ( Sartre notamment ).
La Nouvelle Vague => inversement de cette tradition => tournage rapide, décors naturel, équipe technique réduite souvent non-professionnelle, scénarios écrits entre potes ou