Un accord du Conseil Européen : Pour le dernier Conseil européen avec Nicolas Sarkozy en tant que président de l'Union, les Vingt-Sept sont parvenus à un accord dans trois grands dossiers, jeudi et vendredi à Bruxelles: le plan de relance contre la crise, un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne pour l'Irlande et enfin, le plan énergie-climat. LE PLAN CLIMAT Le plan d'action adopté devrait permettre à l'UE d'atteindre d'ici 2020, le triple objectif qu'elle s'est fixée: réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à leurs niveaux de 1990, porter la part des énergies renouvelables à 20% de la consommation et réaliser 20% d'économies d'énergie. De nombreux compromis fut fait pour satisfaire tout les pays de l’UE : Tout d’abord, suites au demandes de l'Allemagne, l'Italie et la Pologne, qui avaient brandis des menaces de veto à ce plan européen. Il s’étaient inquiétés des contraintes imposées à leurs industriels, déjà touchés par la crise. On a finalement accédé à beaucoup de leur requêtes afin de limiter les effort demandés aux industries. La plupart des industriels devront donc commencer à acheter aux enchères des permis d'émissions de CO2 seulement à partir de 2013 (Ils les recevaient jusqu'ici gratuitement) Quant aux centrales électriques au charbon de Pologne et des autres pays de l'Est n'auront à payer que 30% de leur quotas en 2013, mais devront tout de même payer la totalité de leurs droits d'émission en 2019. La Hongrie a été le dernier pays à faire encore obstacle à un accord vendredi matin à l’accord, jugeant insuffisant le mécanisme de solidarité prévu pour aider les pays de l'Est, les plus pauvres de l'UE. Un nouveau texte a été soumis aux dirigeants de l'UE en fin de matinée, qui a rallié Budapest. Au final, avec toutes les exemptions obtenues par les uns et les autres, la proportion de permis à polluer que devront acheter les