Exposé emmaus
L'inflation, les difficultés d'approvisionnement, le marché noir, les problèmes de logement, faiblesse des salaires sont les problèmes majeures de cette époque de l'après guerre.
1/ Une population de plus en plus grande
Entre 1942 et 1960, on voit une hausse de la natalité et une baisse conséquente de la mortalité. A cette époque et plus particulièrement en 1958, on développe des hôpitaux et on va voir se créer la Sécurité sociale
On voit apparaître un accroissement de la population important, qui en l'espace de quatre passe 40,1 millions en 1946 à 45 millions en 1950.
Au lendemain de la guerre, l'exode rurale s'accélère de même que l'immigration.
L'appel à la main-d'œuvre immigrés (entre 1950 et 1960) est indispensable en raison de l'insuffisance de la population active.
En effet, en 1954 on comptait sur le territoire national 1,7 millions d'étrangés (4,1 de la pop totale) et 1975, comptait 3,5 millions d'étrangés (6,5 de la pop totale).
La population active n'augmente pas malgré une population jeune qui s'accroisse, ceci pouvant s'expliquer entre autre par une scolarité qui s'allonge.
Ces mouvements de populations et les transformations économiques provoquent un bouleversement des cadres de vie et des nécessités d'aménagement à grande échelle.
2/ Salaires et coût de la vie Salaires
Le salaire horaire moyen d'un manœuvre est de 0F30 en 1900, 0F33 en 1910, 1F80 en 1920, 3F30 en 1930, 6 F. en 1940, 93 F en 1950.
Au début du siècle, un ouvrier métallurgiste gagne 10 ou 11F par jour au Creusot, un mécanicien gagne 1 500 à 1 800F par an à Paris. Ils sont considérés comme des privilégiés. Un ouvrier agricole non nourri est payé 1F25 par jour en Touraine. En 1910, une bonne à tout faire est payée 50F par mois à Paris, 40F en province. Un chauffeur gagne 200F à Paris, 150F en province.
Nourriture
Le