Exposé sur le monde ferroviaire dans la peinture au XIXe siècle les transports connaissent une véritable révolution avec le développement du chemin de fer. Entre 1814 et 1829, l’Anglais George Stephenson s’inspire de la machine à vapeur, mise au point par James Watt en 1769, pour créer la première locomotive à vapeur : c’est la naissance du chemin de fer. Son essor est très rapide en Europe de l’Ouest et aux États-Unis à partir de 1850. En France, il est aussi spectaculaire: la première ligne, ouverte en 1829, relie Saint-Étienne à la Loire. En 1842, une loi fixe les grandes lignes du futur réseau ferré. Le Second Empire relance la construction. En 1879, le plan Freycinet donne un nouvel élan à la construction en développant les lignes locales.

En réduisant les coûts et les délais, en facilitant la circulation des produits, cet essor bouleverse l’économie, la société et les paysages. le ravitaillement des villes est facilité. L’équipement ferroviaire stimule par ailleurs l’essor industriel. De nombreuses commandes sont passées aux constructions mécaniques (locomotives, wagons), aux bâtiments et travaux publics (gares, ponts, viaducs, tunnels), aux mines de charbon, aux fonderies (rails). Enfin, l’amélioration du réseau ferroviaire, contribue au développement d’un tourisme tant estival qu’hivernal. A Paris, les gares voient leurs accès dégagés et sont reliées les unes aux autres. Leur architecture même est remodelée. L’industrialisation a favorisé l’utilisation de nouveaux matériaux comme le fer et le verre. C’est ainsi que les gares deviennent dans la seconde moitié du 19e siècle les symboles de la civilisation moderne.

Paris devient l'objet de recherche pour la peinture. Les gares renouvellent par exemple l’inspiration des peintres, comme la gare Saint-Lazare de Claude Monet, fasciné par cet aspect de l’âge industriel et urbain, utilise une nouvelle technique artistique pour les représenter : l’impressionnisme, mouvement pictural né en France à