Expos 5
Les cellules souches embryonnaires de souris et les premières étapes de Knock-out
Notre sujet traite des cellules souches embryonnaires, également appelées les cellules ES (pour Embryonic Stem). Nous les étudierons particulièrement chez la souris, car c’est un organisme proche de l’homme au niveau du développement embryonnaire. Les scientifiques ont donc beaucoup utilisé ce modèle pour l’étude des gènes (99% des gènes de la souris ont un homologue chez l’homme).
Nous allons vous expliquer les particularités de ces cellules et leur implication dans les premières étapes de Knock-out. Vous verrez ensuite cette technique plus en détail avec le binôme suivant.
I – Les cellules souches embryonnaires (ES) :
1. Définition - propriétés :
Les cellules souches embryonnaires sont des cellules isolées à partir d’embryons précoces de souris.
Elles ont comme propriétés particulières d’être pluripotentes, c’est-à-dire qu’elles sont capables, en fonction de l’environnement cellulaire et des différents signaux spécifiques, de donner les 3 tissus embryonnaires (le mésoderme, l’endoderme et l’ectoderme). A partir de ces tissus, elles formeront tous les types de lignages cellulaires. Elles ont également une capacité d’autorenouvèlement, c’est-à-dire qu’une cellule identique en donne deux ayant les mêmes caractéristiques que la cellule mère.
2. Obtention :
Après l’accouplement de deux souris, un embryon commence à se développer. Au bout de 3 jours environs, cet embryon atteint de stade de blastocyste.
On remarque qu’il existe deux types cellulaires :
Les cellules en périphérie composent le trophectoderme, qui donnera les annexes de l’embryon (comme le placenta).
Les cellules regroupées au centre forment la masse cellulaire interne (ou le bouton embryonnaire). Elles sont indifférenciées et non spécialisées : c’est elles qui vont intéresser les scientifiques.
Une fois le blastocyste prélevé, on le place sous microscope : ainsi, à l’aide d’une micropipette, on va