Expos 8
L'affaire Dreyfus a bouleversé la France pendant 12 ans. De 1894 à 1906, dreyfusards et anti-dreyfusards se sont affrontés à travers les médias, les pétitions. De plus, cette époque dans l'histoire de France est marqué par ma montée de l'antisémitisme, du patriotisme et de l'esprit revenchard de la Guerre perdue en 1870. L'ensemble du dossier que nous étudions porte sur un aspect particulier de l'affaire Dreyfus, celui de la mobilisation des universitaires. Le document 1 est une lettre de Gabriel Monod paru le 5 novembre 1897 dans le journal "Le Temps". Gabriel Monod est un des premier à soutenir Dreyfus, il soutient qu'il n'est pas coupable. Le deuxième document quant à lui est un ensemble de tableaux statistiques sur les universitaires et sur les Hommes de lettres. Dans ces tableaux on a deux critères : la notoriété et l'âge.
I) La prise de parole d'un universitaire :
Pour commencer expliquons ce qu'est l'affaire Dreyfus. Tout commence en septembre 1894, une femme de ménage de l'ambassade Allemande à Paris ramène au service de renseignements militaires Français une lettre. Cette lettre qui sera surnomée le bordereau, contient des informations sur la défense nationale Française. Cette lettre est bien évidemment non signé, elle est adréssé à Max von Schwartzkoppen. Les services militaires Français constatent alors qu'un traître se trouve dans leurs rangs. Ils vont trouver le coupable idéal : Alfred Dreyfus, qui est Juif est Alsacien. Après des expertise graphologique faite par le commandant Paty de Clam Dreyfus est arrété. Le 22 décembre 1894, il sera jugé est condamné au bagne et sera envoyé sur l'île du Diable en Guyane.
Gabriel Monod est un historien, il est Alsacien et protestant. Il est le fondateur de la revue historique en 1876 qui est la plus ancienne revue savante, elle est la nouvelle manière de faire l'histoire en analysant des documents.
La lettre de Monod pourrait être divisée en 2 parties, en effet dans une première