Partie 1
L’IVG en chiffres
Evolution du nombre d’IVG en fonction de l’année, de 2001 à 2009 en France.

Quelques chiffres :
Dans l’Union Européenne, un avortement est pratiqué toutes les 26 secondes, soit 138 par heure et 3309 par jour (chiffres de 2008).
Il y a près d’une IVG pour quatre naissances en France (821 000 naissances pour 209 000 IVG en 2009).
En 2006, 13 230 adolescentes de 15 à 17 ans ont eu recours à l’IVG, et le nombre de jeunes filles qui avortent augmente en France. Cependant, depuis 2006, le nombre total d’IVG diminue.

Partie 2
Les techniques et contraintes médicales de l’IVG
I) Les techniques
Il existe plusieurs méthodes pour pratiquer l’IVG en France.
La méthode la plus utilisée et la plus ancienne est la méthode par aspiration. À l’hôpital les patientes sont opérées par anesthésie locale ou générale pour pouvoir vider l’utérus à l’aide de sondes creuses.
Une autre méthode est la méthode médicamenteuse. Elle peut être prescrite jusqu’à sept semaines de grossesse par son médecin qui assistera à la prise de médicament. Ceux principalement utilisés sont le RU486 ou le Mifégyne.
Enfin, si l’évacuation de l’œuf n’est pas complète, il existe la méthode par curetage. Pratiqué sous anesthésie générale après une aspiration ou une IVG médicamenteuse, il est utilisé jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse.
II) Les contraintes
Pour pratiquer l’IVG, la femme doit être enceinte depuis au plus cinq semaines, soit sept semaines d’aménorrhée (absence de menstruation).
Sur le territoire français, toute femme peut se faire avorter, quelle soit mineure ou majeure, française ou étrangère.

Partie 3
Préparation et conséquences de l’IVG
I) Préparation
En France, avant de pratiquer l’IVG, trois consultations préalables existent:
A) 1ère consultation
Elle est obligatoire.
Demande d’avortement
Explication des techniques
Remise d’un guide et d’une attestation
B) 2ème consultation
Elle est facultative pour les majeures et obligatoire