Expos Lamartine
Poète
Alphonse de Lamartine est né en 1790 à Mâcon, très jeune il est attiré par la littérature et devient un grand admirateur de Chateaubriand. A l'âge adulte pour éviter de servir Napoléon il part en Italie, à Florence, Rome et Naples, ou il assouvit sa passion pour l'Antiquité. A son retour en France, son père lui donne la charge de maire de Milly, c'est le début d'une longue carrière politique.
A l'automne 1816 alors qu'il se trouve à Aix-Les-Bains pour soigner ses troubles nerveux, il rencontre une jeune femme mariée Julie Charles. C'est le coup de foudre et le début d'une brève passion, Lamartine lui adresse quelques poèmes ou il s'exprime avec lyrisme sur sa crainte de leur amour menacé et son angoisse de la fuite du temps, car celle qui nomme Elvire souffre d'une tuberculose qui l'emporte en décembre 1817.
Meurtri et désepéré, il publie en mars 1820, un receuil de 24 poèmes, Méditations poétiques, qui témoigne de cette experience douloureuse, l'ouvrage obtient un très grand succé. Commence alors une décennie favorable, marquée par une carrière diplomatique en Italie, son mariage avec May-Ann Birch, la publication de ses œuvres poétiques qui sont autant de jalons du mouvement romantique : Nouvelles Méditations poétiques (1823), La mort de Socrate (1823), les Harmonies poétiques (1830) et enfin son élection à l'Académie française en 1830.
Peu à peu la vie politique l'accapare, il est député de 1833 à 1851. A la suite de la chute de Louis-Philippe dont il est un farouche opposant, il devient ministre des Affaires étrangères puis chef de gouvernement provisoire, il signe le 27 avril 1848 le decret d'abolition de l'esclave. Lamartine joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848, il proclame la République, et assure durant trois mois le poste de chef du gouvernement provisoire, mais se retire de la politique à cause de sa lourde défaite, n'obtenant que 0,26% des suffrages durant l'élection présidentielles qui porte au