Expos Reconstituion Meurtre
Bernadette Bissonnet, pharmacienne de 57 ans a été découverte abattue de deux coups de fusils de chasse dans sa villa huppée de Castelnau Le Lez, par son époux (Jean Michel Bissonnet), le soir du 11 mars 2008. Très tôt, les gendarmes découvrent un indice inespéré sur la scène de crime, à savoir un bout d’ongle et des gouttes de sang disséminées un peu partout dans la demeure, appartenant au présumé coupable de ce meurtre. Le tueur, alors encore inconnu, semble être un amateur qui se serait éraflé le haut du pouce en tirant avec le fusil. Arborant un pansement au pouce gauche lors de son entretien à la gendarmerie, le jardinier algérien, placé aussitôt en garde à vue, avoue rapidement être l’auteur de ce crime. Un crime qu’il prétend avoir commis pour le compte de son patron, lui ayant promis en échange du meurtre de sa femme, la somme de 30 000 euros.
En simple visite amicale, selon ses dires, Amaury d’Harcourt, présent avant et juste après le drame, finit par corroborer les accusations faites par Mr Belkacem envers Jean Michel Bissonnet. L’aristocrate, piégé par des écoutes téléphoniques, explique qu’il s’est emparé de l’arme et l’a faite disparaître en la jetant dans le Lez par pure amitié pour le notable montAmaury d’Harcourt, présent avant et juste après le drame, finit par corroborer les accusations faites par Mr Belkacem envers Jean Michel Bissonnet. piégé par des écoutes téléphoniques, explique qu’il s’est emparé de l’arme et l’a faite disparaître en la jetant dans le Lez par pure amitié pour le notablpelliérain. Comme le jardinier, il justifie le crime commandité par Jean Michel Bissonnet, du fait que le couple ne s’entendait plus. Il explique même que ce projet taraudait l’époux depuis plusieurs années déjà.
Mais l’homme d’affaires, fort d’une réussite professionnelle et sociale incontestable, n’a pourtant aucun mobile apparent dans cette affaire. Il nie