expose adolescence
Le document étudié a été rédigé par Marie-Anne CLOISEAU, une infirmière ayant obtenu son diplôme en 1981 et un master sciences humaines en 2009. C’est un article de magazine extrait de « l’infirmière magazine », publié sous le numéro 322 en mai 2013 dont le titre est « une identité, et quatre qualités ».
L’auteur s’intéresse aux caractéristiques du métier d’infirmière actuel. Selon elle, ce métier bien qu’il soit apprécié du grand public, lui est étranger du fait que la profession d’infirmière a été influencé par le corps militaire et religieux, de la représentation caricaturale de l’infirmière sanctifiée et érotisée, des diverses lieu d’activité et de spécialisation, la coexistence des soins de base et des actes techniques, et également les diverses revendications propre à chaque infirmière. C’est l’un des rares métiers riche en diversité .Il est complexe de définir la profession en dehors des textes légaux, mais on peut toutefois mettre en avant les qualités propre au métier.
Au regard de l’auteur, la réflexion est au centre de l’activité des infirmières et est leur première qualité. Elle s’appuie sur les propos des philosophes Aristote et Schopenhauer pour justifier l’existence de deux réflexions dissemblables, l’une permettant d’agir et l’autre de raisonner. Il est difficile, pour la soignante, de concilier ces deux notions présentes dans son quotidien à travers, pour la première, la réalisation des soins ou une urgence, et pour la deuxième, l’exécution des prescriptions, l’établissement de la surveillance des soins ou d’un plan d’éducation, délibération sur un avis thérapeutique difficile. Ces deux aspects de la réflexion dissociés ou associés forment une unité infirmière liant connaissances et compétences.
La deuxième qualité mise en avant est l’adaptation. Elle est requise du fait de la diversité des lieux d’activités, l’état évolutif des pathologies et des moyens de soins ainsi que l’état du