Expose comique chez moliere
I)La Définition du comique :
Le mot "comique" (du grec kômos, fête carnavalesque et rurale en l'honneur de Dionysos) désignait dans l'Antiquité toute pièce de théâtre. A partir du XVII° siècle, il qualifie les œuvres essentiellement théâtrales (les comédies) qui s'opposent à la tragédie dans leur finalité, qui est le rire, et leur dénouement heureux en mettant en scène des personnages n'étant ni des dieux, ni des nobles, ni des personnages fantastiques mais appartenant à la bourgeoisie ou au peuple[ . Le registre comique s'applique à des sujets ordinaires, traités dans un style familier, où souvent domine l'intention satirique et morale : la comédie "châtie les mœurs en riant", tournant en ridicule des caractères ou des vices à la mode. Puis petit à petit, en plus d’être relatif à la comédie, le comique devient une situation ou quelqu’un qui fait rire comme un acteur comique.
LE COMIQUE DE MOLIERE Le but de la comédie est de faire rire et pour cela il faut savoir utiliser tout ce qui provoque le rire. Molière a souvent recours au « gros rire », celui de la farce, les coups de bâtons, les guignols, les déguisements, les soufflets, les pirouettes, le langage vigoureux, voire grossier, les valets sont haut en couleur. Molière a souvent recours aux quiproquos, au comique de répétition, aux gesticulations Mais si Molière fait rire il n’en demeure pas moins que certaines de ses pièces sont grinçantes et que, comme le disait Musset à la sortie du Misanthrope : « quelle mâle gaieté, si triste et si profonde que lorsqu’on vient d’en rire on devrait en pleurer. » De fait certaines pièces de Molière sont à la limite du tragique. Son humour est satirique et lui inspire des couplets amers contre les mœurs de son siècle. Il dit toute sa colère contre les hypocrites, contre les misanthropes, les pédants… La gravité de son théâtre tient surtout à son réalisme : Molière était un fin observateur de ses contemporains et c’est