Expose sur la sadc
La Conférence de coordination pour le développement de l’Afrique australe (SADCC), créée en 1980, est devenue SADC en 1992 et regroupe aujourd’hui quinze Etats de l’Afrique australe et de l’océan indien : Afrique du Sud (1994), Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, RDC, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe. Madagascar est suspendu depuis mars 2009 à cause du changement inconstitutionnel de régime et jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel. Seychelles : retrait en 2003, retour en 2008.
Les objectifs
Les objectifs, énoncés à l’article 5 du Traité de la SADC, visent au développement socio-économique, à la réduction de la pauvreté et à l’augmentation du niveau et de la qualité de vie des peuples de l’Afrique australe. Ce noble but ne peut cependant être atteint que dans un environnement de paix, de stabilité politique et de sécurité durable, conditions préalables à tout développement. Dès 1992, la coopération en matière de sécurité a été incluse dans le traité fondateur en tant que l’un des piliers de la future coopération régionale. Ainsi, la SADC entend consolider, défendre et maintenir la démocratie, la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région. Le VIH/Sida est également une priorité dans tous les programmes et activités de la SADC.
L’architecture de paix et de sécurité de la SADC
Les principaux instruments de mise en oeuvre
En septembre 1995, la SADC a mis en place un comité interrégional destiné à traiter de l’ensemble des questions relatives à la sécurité dans la sous-région : criminalité, trafic de drogue, migrations clandestines, création d’une force de paix.
Le 28 juin 1996, la sous-région a institué un Organe pour la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité (ci-après désigné l’Organe). Cette décision illustrait l’ambition de l’organisation d’établir une coopération régionale en matière de sécurité recouvrant tant la médiation dans les conflits que la