Exposition brigitte bardot
A l’occasion du soixante-quinzième anniversaire de l’égérie française est présentée à l’espace Landowski, du Musée des années 30, à Boulogne-Billancourt, ville très représentative du monde cinématographique, l'exposition « événement ». Elle se situe, d’ailleurs, non loin des usines de l'ancienne régie Renault, rappelant la phrase de De Gaulle sur Bardot selon laquelle l'actrice avait rapporté «plus de devises à la France que Renault».
La visite débute par «la folie Bardot» dite la salle du scandale puis l’exposition a été mise en place selon une scénographie chronologique sur 1000 m² et s’organise à travers 19 salles thématiques et interactives où l’on peut découvrir ou redécouvrir la vie agitée de la muse des plus grands artistes de l’époque. La dernière salle présente des images de maltraitance animale, une pièce voulue par Bardot, sa seule exigence, qui rappelle son engagement pour la cause animale. La rétrospective se clôture par un mur d’hommage sur lequel sont reproduites des citations de Jean Cocteau, Arletty, Roger Vadim ou encore Simone de Beauvoir.
Un millier de photographies, affiches, extraits de ses films les plus célèbres et objets personnels ont été réunis grâce aux commissaires d'exposition, Henry-Jean Servat et Tristan Duval.
Plus de huit mois ont été nécessaires pour rassembler tous ces documents. Un véritable tour de force car, comme le rappelle l'AFP: «Brigitte a tout vendu depuis 30 ans au profit de sa fondation pour les animaux. Il y a un an, nous n'avions rien à montrer.» Mais au-delà du « mythe » cette exposition a aussi la prétention de dévoiler le monde insouciant des