exposé calvin
sommaire: élaboration du pasautier p2 le rayonnement du Pasuatier au XVI° p5 chant dans l’église: quels enjeux? p7 conclusion: p11
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Avec l’Église Réformée de Martin Luther, début XVI° siècle, le chant sacré communautaire, c’est à dire chanté par toute l’Assemblé et non pas uniquement des professionnels retrouve un gain d’intérêt. En effet, il est vrai que Depuis l’avènement de la musique sacrée polyphonique (ars antiqua, ars nova...), cette mise en musique, forme originelle de la religion chrétienne (comme tant d’autres), a été mise de côté. L’élément nouveau réside en ce fait que Luther adapte les textes bibliques en allemend (environs 1523) à des mélodies de facture simple, que l’Assemblée peux facilement retenir et chanter. Cette nouvelle forme s’appelle le choral, en allemand Kirchenlied («chant d’Église»). Ce sont essentiellement des psaumes, mais aussi des hymnes et cantiques. L’idée de Luther est simple: le croyant dans chanter dans une langue qu’il comprend et non pas «bêtement» réciter un texte dans une langue qu’il ne comprends pas et elle rencontre un franc succès auprès du public Réformé: grâce aux imprimeurs et chanteurs, les chorals se propagent très vite. Arrivant à Bâle en 1535, Calvin entend ces chorals.
Les cantiques luthériens sont adaptées au contexte musical de chaque ville ou ils sont introduits: les mélodies sont remplacées par des compositions locales pour mieux s’approprier les textes. Les mélodies les plus appréciées arrivent à persister de villes en villes.
Calvin est convaincu par ces mélodies, par la nécessité du rôle du chant communautaire, il l’explique dans la première édition de la religion Chretienne: selon lui le chant fait partie des prières publiques. De retour à Genève, il constate que cette forme de prière n’y est pas encore pratiquées: « il n’y avait comme rien. On preschoit et puis c’est tout. » Le 16 janvier 1537, pour pallier ce manque, il adresse au Conseil de