Exposé les modes de scrutin
Introduction : (accroche)
Le procédé le plus courant pour la désignation des gouvernants est l’élection. Plusieurs questions se posent, d’abord celle des conditions requises pour participer à cette élection : qui peut exercer le droit de vote ? Ensuite, l’élection elle-même est susceptible de modalités très différentes qui ne sont pas sans influence sur le résultat, et par conséquent sur la portée du suffrage émis par les citoyens. L’étude de ces modalités conduit à distinguer différents modes de scrutin. Enfin le choix d’un mode de scrutin pose toujours des problèmes délicats et l’expérience montre qu’il peut être influencé par les intérêts des parties au pouvoir.
(La démocratie)
La démocratie est le régime correspondant à la théorie de la souveraineté populaire, caractérisée selon Rousseau, par les principes de libertés et d’égalité des citoyens. Ceux-ci se soumettent à la loi, expression de la volonté générale, produit de la fusion de leur propre volonté exprimée par le suffrage universel. La démocratie est définie dans l’article 2 de la Constitution française de 1958. Elle signifie que le peuple participe au gouvernement en choisissant lui-même librement ses gouvernants, mais aussi que le gouvernement est exercé dans le respect des droits du peuple.
(le droit de suffrage)
En ce qui concerne l’attribution et l’exercice de ce droit, tous les pays ont connu depuis le 19ème siècle une évolution qui va dans le même sens et que l’on peut résumer en deux mots : universalité et égalité.
Universalité : Cela veut dire que tous ceux auxquels la loi reconnait le statut de citoyen ont le droit de vote et sont éligibles. En France, le suffrage est véritablement universel depuis le 21 avril 1944, qui permet aux femmes de voter.
Egalité : la voix de chaque électeur pèse le même poids. Le principe est résumé par l’adage « one man, one vote », « un homme, une voix ».
(Les modes de scrutin)
Il s’agit des modalités prévues pour les opérations