Exposé raymond devos
Intro :
Qui suis-je ?
I/ parcours artistique
Raymond Devos avait hérité de sa mère une grande part de ses talents artistiques. Agnès Devos adorait faire des jeux de mots et elle jouait aussi du violon et de la mandoline.
Il découvre très tôt son don pour raconter des histoires et surtout pour captiver son auditoire. Élève à l’Institution libre du Sacré-Cœur à Tourcoing, il doit arrêter ses études à 13 ans
C’est donc par lui-même qu’il parfait sa culture et sa maîtrise de la langue française et de la musique. il prend ensuite des cours de théâtre auprès de Tania Balachova et d’Henri Rollan, dont le cours d’art dramatique se tient au Théâtre du Vieux-Colombier. Il joue dans Le Médecin malgré lui et Knock. Pensionnaire de la compagnie Jacques Fabbri, on le voit dans La vertu en danger, Les hussards, Les fantômes, La famille d’Arlequin.
En 1948, il monte un numéro burlesque « les trois cousins », avec André Gille et Georges Denis.
Mais c’est au hasard d’une tournée théâtrale avec la compagnie Jacques Fabbri, à Biarritz, qu’il découvre l’absurde et le comique de situation. Interrogeant un maître d’hôtel, « Je voudrais voir la mer », il se voit répondre « Vous n’y pensez pas, elle est démontée ». « Quand la remontera-t-on ? » insiste-t-il. « C’est une question de temps »… Ces quatre répliques lui donnent la matière à un sketch, La mer, puis bientôt à un autre, Le car pour Caen.
C’est au cabaret « Le cheval d’or », d’abord, puis à « L’écluse » et aux « Trois-baudets » qu’il teste ses premiers sketches et le personnage qui allait, au fil du temps, impressionner le public. Remarqué par Maurice Chevalier, il passera en première partie de son spectacle à l’Alhambra et y gagne la consécration. Avec son sketch Le plaisir des sens
Accompagné de son fidèle pianiste et partenaire, Hervé Guido, il multiplie dès lors les apparitions dans les salles de spectacles et bientôt les plus grandes (Bobino, l'Olympia) se l’arrachent. Son spectacle s’enrichit sans