Exposé sur le carbonifère
Le racisme, fondé sur la croyance que l'appartenance à un ou plusieurs groupes ethniques (ethnos) serait non acquise, mais héréditaire (théorie des races), correspond au sens strict à la discrimination entre ces groupes dans le but d'affirmer la supériorité d'un ou plusieurs de ces groupes par rapport à d'autres. Mais en amont de telles théories de la supériorité, le racisme consiste d'abord à prendre les peuples - faits de civilisation - pour des races - faits naturels-biologiques -, introduisant ainsi une mortelle scission d'humanité.
Cette idéologie peut entraîner une attitude d'hostilité ou de sympathie systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes. Dans le cas de l'hostilité ces actes se traduisent par une forme de xénophobie ou d'ethnocentrisme.
Certaines formes d'expression du racisme, comme les injures racistes, la diffamation raciale, la discrimination négative, sont considérées comme des dans un certain nombre de pays.
Les idéologies racistes ont servi de fondement à des doctrines politiques conduisant à pratiquer des discriminations sociales, des ethniques et à commettre des injustices et des violences, allant jusqu'au génocide
Le racisme moderne
Les différents auteurs qui conçoivent le racisme comme une spécificité de la modernité européenne s’accordent pour mettre en avant la conjugaison de trois facteurs dans la genèse de cette nouvelle attitude :
Le développement de la science moderne. Il inaugure un système de perception essentialiste de l’altérité et un système de justification des conduites racistes qui s'appuient sur des théories à prétention scientifique de la race.
Le développement de la libre-pensée antichrétienne qui s'oppose au monogénisme que soutient l'Église catholique.
L’expansion européenne qui débute au xve siècle43. Elle entraîne