L1UE101 , 2012/2013 : Maxime CONGI

TATTOOAGES
L’identité à fleur de peau

Sommaire
I/ Introduction II/ Le tatouage rituel III/ Le tatouage corporatiste IV/ Le tatouage identitaire V/ Le tatouage distinctif VI/ Le tatouage esthétique

Le monde d’aujourd’hui a perdu les anciennes valeurs qui encadraient la société (sécularisation, engagement politique….). Dans ce contexte de perte de sens, les individus doivent tracer eux même leurs limites dans le monde qui les entoure. Et ainsi ils doivent se créer un sens à leur existence, une manière de trouver par soi même. Même si les différentes personnalités sont aussi construites par l’influence de la société qui les entoure, les hommes ont de plus en plus l’impression de décider de ce qu’ils peuvent être. On est alors en droit de se demander si l’on doit penser le tatouage comme une façon de s’éloigner des normes ou bien de s’insérer dans la société ? Après cette réflexion, j’ai fais une sélection de photographie, allant de la fin du XIXe siècle à nos jours, afin de comprendre l’évolution de l’image du tatouage dans la société, leur symbolique et leur origine.

II/ Le tatouage rituel
En 1774, le capitaine James Cook revient de son voyages dans le Pacifique Sud avec un petit souvenir: Omaï, un insulaire des mers du Sud qui souhaitait connaître l’Angleterre. C’est à lui que l’on doit le mot «Tattoo» dans le vocabulaire anglophone puisque que ce mot vient du tahitien «tatau», qui signifie « marquer» Pour les Européens, qui voient d’un mauvais oeil cet être dont la peau est «peinte», puisque, pour eux, ce genre de «barbaries» épidermologiques ne peut être accepter que sous la contrainte. La réputation sulfureuse du tatouage ne fait que commencer.

Sur cette photographie que l’on pourrait qualifier d’anthropologique, datée de 1910, on peut voir à peu près à quoi ressemblait Omaï. On est ici face à un rite traditionnel de passage à l’âge adulte chez les Maoris, peuple de Nouvelle-Zélande. L’homme allongé est entrain de