Exposé sur le travail dans les prison
753 mots
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Dossier d’histoire : Le travail dans les prisons. Introduction : Aujourd’hui en prison 519 violences ont lieu contre le personnel et 224 incidents entre détenus et le nombre de suicide augmente avec 115 suicides et 757 tentatives. En France, il existe 189 établissements pénitentiaires dont l’occupation s’élève à 111% (surpopulation carcérale). Le travail dans les prisons, est-ce une solution ? De nos jours, dans certains pays, des détenus incarcérés pour différentes peines peuvent travailler et être rémunérés par des organismes comme l’INA (Institut National de l’Audiovisuel). Ces activités les préparent à une réinsertion dans la société. Les détenus peuvent travailler pour le compte de l’administration pénitentiaire « au service général » (travaux de nettoyage, d’entretien et de fonctionnement de la prison) ou en « régie direct » (travaux industriels effectués pour le compte de l’administration pénitentiaire). Ils peuvent également être « employés » par une entreprise extérieure qui a passé un contrat de « concession » avec un établissement pénitentiaire. Exemple n°1 : L’INA. A la prison féminine de Rennes, l’INA (Institut national de l’audiovisuel) a passé un contrat de « concession », afin que des détenues restaurent des films. M. JAQUET a eu cette idée en 1999. Leur travail consiste à nettoyer et à synchroniser le Son et l’Image. Pour décrocher cet emploi, la directrice adjointe de la prison et l’INA organise des tests de présélection où la détenue doit expliquer ses motivations et où son niveau de culture sur les films est mis à l’épreuve. Si elle décroche ce travail alors elle devra travailler tous les matins et les mardis toute la journée ce qui fait 26heures par semaine pour un salaire de 528 euros les 6 premiers mois et 650 euros pour les suivants. En France, ainsi il existe 2 autres ateliers, ce sont 2 centres de détentions pour hommes qui se situent à Poissy et à Melun. Ces 3 ateliers restaurent environs 2500heures de films par an.