si1)Les cibles électorales et le militantisme.

Tout d’abord, le PCF s’adresse depuis sa création en priorité voire exclusivement aux classes populaires : ouvriers, chômeurs, travailleurs précaires. La profession de foi de MGB de 2007 illustre bien ce constat : elle se dit la défenseuse des femmes qui travaillent à temps partiel, des ouvriers, des jeunes « issus de l’immigration » qui se heurtent aux discriminations avant seulement de parler assez brièvement des cadres. Ces cibles sont des cibles traditionnelles du PCF et sont également assez restreintes… Au contraire, le FDG sur ce point est une alliance électorale d’ouverture. Le FDG conserve évidemment un lien fort avec les classes populaires mais essaie également de ratisser un électorat plus large en allant même chercher dans l’aile gauche du Parti Socialiste, chez les Verts ou dans les rangs du NPA ou de LO. Le FDG s’ouvre plus que le PCF à un électorat issu des classes moyennes. Cette différence est dûe au fait que le FDG est un agrégat de partis, ont donc été associées aux idées communistes des idées du Parti de Gauche ou de la Gauche Unitaire par exemple. Les scores des deux dernières élections présidentielles illustrent bien cette différence entre le PCF et le FDG : en 2007, MGB avait obtenu 1.9% des voix (soit le pire score de l’histoire à cette élection du PCF) contre 11.11% pour JL.Mélenchon en 2012. Le PCF qui était un parti essoufflé a connu un nouvel élan électoral impulsé au sein du FDG.
L’existence du FDG a également eu une incidence sur le militantisme et le nombre d’adhérents du PCF. En effet, dans les années 1980, le PCF avait perdu un nombre important d’adhérents. Mais depuis 2005, puis 2009 et la fondation du FDG, le nombre d’adhérents du PCF a augmenté fortement. Par exemple, en 2012 le PCF a vu son nombre d’adhérents augmenté de 6500 membres portant celui-ci à 138000 membres d’après le PCF (ce chiffre ne peut pas être vérifié). Cette augmentation s’explique en partie par le fait que