Constance II (7 août 317 - 3 novembre 361) est empereur romain de 337 à 361. On l'appelle souvent « Constance » : son grand-père, Constance Ier, est généralement appelé Constance Chlore. L'échec de l'Empire collégial[modifier]
Constance II est le troisième fils de Constantin Ier (après Crispus et Constantin II). La mort de Constantin en mai 337 laisse une situation compliquée : le pouvoir reste plusieurs mois partagé entre les fils de Constantin et ses neveux. Le consentement sinon la responsabilité de Constance II dans le massacre des neveux et des demi-frères de Constantin est plus que vraisemblable : l'évêque Eusèbe de Nicomédie, partisan de Constance II, produisit opportunément un testament de Constantin, qui accusait ses demi-frères de l'avoir empoisonné, et qui incita la Garde impériale à le venger.
Le 9 septembre 337, les trois frères se retrouvent à Viminiacum en Mésie et se partagent les diocèses : Constance II conserve l'Orient qu'il gouverne déjà en y joignant le diocèse de Thrace, Constantin II reçoit tout le reste de l'Empire jusqu'à la Macédoine, Constant reste probablement privé de terres en raison de son jeune âge et demeure sous la tutelle de l'aîné, privé de pouvoir effectif, en raison de son jeune âge, quatorze ans.
Constantin II et Constant ne peuvent s'entendre. Voulant prendre l'Italie à Constant, Constantin II est tué, en avril 340, à la bataille d'Aquilée. Ses provinces passent à Constant.
Jusqu'en 350, les deux frères règnent chacun de leur côté en bonne intelligence. Le cadet se montre le plus décidé et impose à son frère sa politique religieuse. Puis Constant est à son tour assassiné par un usurpateur, Magnence, lui-même vaincu à la bataille de Mursa, en septembre 351, bataille meurtrière qui est pour l'Empire un irréparable désastre, toutes ses meilleures forces étant détruites. Magnence se suicide en 353. L'ensemble de l'empire est ainsi réuni sous l'autorité de Constance II.
Constance II seul empereur[modifier]