Résumé : Le petit Fût

Maître Chicot est un aubergiste cupide. Il possède une propriété attenante à celle d’une vieille dame, la mère Magloire dont il veut depuis des années acheter la ferme. Mais celle-ci refuse à chaque fois.
Un jour maître Chicot rend visite à la vieille dame et lui demande à nouveau de lui vendre sa maison mais cette fois-ci en viager. Il lui propose une somme de trente écus de cent sous par mois, cependant elle garde sa maison et à sa mort la demeure revient à l’aubergiste. Pour que cela se fasse elle doit signer un acte chez le notaire. La mère Magloire est surprise, inquiète mais tentée. Elle soupçonne tout de même un piège. Alors elle dit à maître Chicot de revenir dans une semaine.
Durant cette semaine la vieille dame réfléchit longuement, jour et nuit, à la proposition de Chicot. Elle se méfie mais en même temps elle désire l’argent que va verser l’aubergiste. Elle décide alors d’aller voir le notaire. Ce dernier lui conseille de réclamer non pas trente écus mais cinquante écus de cent sous par mois.
Maître Chicot arrive chez la mère Magloire. Elle lui fait la contreproposition suggérée par le notaire, à savoir cinquante écus. Tout d’abord, l’aubergiste refuse. Ensuite la vieille essaie de le convaincre en lui disant qu’elle n’en a plus pour très longtemps. Mais l’aubergiste ne cède pas. Un jour est perdu en discussion. Finalement Chicot accepte et signe le papier du notaire.

Trois ans plus tard, la vieille dame est toujours en bonne santé. Maître Chicot, quant à lui se rend compte qu’il a fait une mauvaise affaire et hait la mère Magloire. Il rend visite à la fermière et l’invite à dîner dans sa maison.
Le surlendemain la vieille dame se rend au dîner de l’aubergiste. Celui-ci, radieux, lui sert un repas copieux. Mais elle ne mange presque rien et ne boit rien non plus. Peu après maître Chicot lui propose un verre d’eau de vie. La mère Magloire la trouve bonne et accepte volontiers deux autres verres.
Le lendemain