Expression écrite français

786 mots 4 pages
Je fus tiré de mon sommeil par la bruyante sonnerie de mon réveil qui indiquait que je devais partir travailler. Je restais quelques minutes allongé, en repensant une ultime fois aux événements qui s'étaient produit la veille au soir et qui m'avaient tiraillé toute la nuit.

Je m'étais rendu compte que tuer des femmes insignifiantes pour moi ne me satisfaisait plus. Alors un soir, en repensant aux nombreuses femmes que j'avais assassinées, j'eus immédiatement une illumination, qui devenait de jour en jour une obsession. Je ne pensais qu'à ça, c'était devenu un objectif, l'aboutissement de ce que je considérais comme un travail.

La décision de tuer ma femme, je l'avais prise depuis bien longtemps. Les sentiments y étaient, je l'avais chéri toute ma vie mais c'était un besoin, une envie.

J'avais attendu si longtemps, alors pourquoi aurai-je du m'arrêter si près du but ?

Hier soir, était prévu une petite fête en l'honneur des 15 ans de vie commune avec ma femme. Nous nous sommes rencontrés 20 ans auparavant et avions décidés d'emménager ensemble 5 ans plus tard. Pour cela, j'avais songé aux trois plus belles choses qui pouvaient lui faire plaisir. J'avais tout mis en œuvre pour qu'elle passe l'une des plus belles soirées de toute sa vie, exceptée celle de notre rencontre. Je lui avais concocté une petite surprise et avais réussi à réunir nos parents respectifs ainsi que ses meilleurs amis.

La soirée s'était déroulée parfaitement, ma femme avait semblé la plus heureuse au monde. Les invités étaient partis après s'être proposés pour débarrasser et nettoyer toutes les tables. Il ne restait que mes beaux-parents qui étaient allés se coucher, suivis de leur fille.

J'avais arpenté le couloir et monté les escaliers qui me semblaient interminable. Je n'avais plus peur de rien. J'étais alors arrivé à l'entrée de notre chambre, la porte était entrouverte et ma femme était assisse sur notre lit. Ma main avait enserré le revolver si fortement qu'elle avait été

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