Expérience du morceau de cire, Descartes
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Devoirs de philosophie: Questions sur le texte de Descartes Question 1 : Que connaît on sur la perception si on va jusqu'au bout de l’expérience du morceau de cire ?
En allant jusqu’au bout de l’expérience du morceau de cire, nous pouvons dire de la perception qu’elle est trompeuse. En effet, lorsque nous percevons un morceau de cire rond, si personne ne nous appris que c’était possible, nous ne pouvons pas imaginer ce morceau de cire fondre et durcir sous une autre forme diverse.
A même titre, nous pouvons dire « Le soleil se couche », « la Terre est immobile », « une étoile est minuscule ». Ces types de jugements correspondent, croyons-nous, à la manière dont nous percevons ces phénomènes. La science a pu démentir ces affirmations, ce qui nous permet de savoir que “le soleil ne se couche pas”, “la Terre tourne”, “une étoile est gigantesque”. Si nous nous fions à nos sens, nous pouvons continuer de dire que "cette étoile est minuscule", dans la mesure où nous la percevons comme telle. L’exemple du morceau de cire a donc montré que la perception d’un corps n’est pas “sensible” mais intellectuelle. A l’épreuve du feu, la cire perd toutes ses propriétés sensibles, elle n’est donc plus la même cire avant et après sa transformation.
Question 2 : Quelle est la faculté de mon esprit qui me permet de percevoir les variétés de perceptions ?
La faculté de mon esprit à percevoir est ma culture. Pour cela, l’activité intellectuelle demande un effort constant de l’esprit qui n’est autre qu’un apprentissage constant. Il ne faut pas retomber dans la passivité mais continuer a s’instruire.
Question 3 : La perception est-elle une connaissance ?
Il y a une différence essentielle entre la perception et la connaissance. En effet, la perception est ce que l’on voit à première vue, a vue d’œil, tandis que la connaissance nécessite, elle, une démarche visant à rendre intelligible la réalité. La perception s’oppose donc a la connaissance dans le fait ou celle-ci est