Extrait 2 de cahier d'un retour au pays natal de césaire
I - Un passé douloureux
A/ Evocation d'un passé d'esclaves.
Dès le début, Césaire fait référence au commerce triangulaire en évoquant ses bases portuaires « Bordeaux et Nantes et Liverpool et New York » (v.1), le travail considérable effectué par tous ces esclaves noirs « pas un un bout de ce monde ne porte mon empreinte digitale » (v.2) : l'hyperbole dans la négation « pas un bout … ne » souligne l'imense quantité de noirs réduits à l'esclavage ainsi que celle du travail forcé fourni pour la race blanche. De plus, « Virginie. Tennessee. Géorgie. Alabama (v.6)» sont les Etats négriers alimentés par ces travailleurs.
B/Une révolte vaine
Césaire met l'accent sur l'insésante et désepérante resistance du peuple noir : « Putréfactions monstrueusse de révoltes inopérantes » (v.7), ainsi que la référence à la « mort blanche » (v.17) de « TOUSSAINT LOUVERTURE » (v. 18), symbole fort de la révolte noire, traduisent la lutte sans espoirs des esclaves.
C/ Toussaint Louverture, figure emblêmatique du monde noir.
L'anaphore « c'est un homme seul » (v.16, 17, 19, 20) à chaque fois en opposition avec un adj faisant référence aux blancs asservissants : « emprisoné de blanc » (v.16) , « défie les cris blanc » (v.17), « fascine l'épervier blanc » (v.19), souligne le contraste entre blanc et noir, entre asservissement et révolte.
II- La noirceure du poème
A/ Lexique de la mort