D’ici à 2050 , certains pays de l’OCDE, dont la Suisse, verront le rapport entre la population active (20-64 ans) et la population de plus de 65 ans, passer de 23 à 53%, ce qui causera un problème d’équilibre dans le financement du système de retraite. Cette problématique sera accentuée par le fait que comme l’espérance de vie ne cesse d’augmenter, cette problématique sera accentuée par le fait que la somme des cotisations perçues par les retraités, entre la fin de leur activité professionnelle et leurs décès, sera d’autant plus élevée.
De plus, la génération des baby-boomers, qui représente en Suisse les 35,5 % de la population , quittera prochainement le marché de l’emploi, créant une pénurie de main d’œuvre ainsi qu’une diminution des opportunités de recettes sociales.
Aujourd’hui, l’ensemble des acteurs ont pris conscience de la nécessité d’une réforme profonde des différents systèmes et les solutions suivantes sont les plus envisagées :
Sur le plan financier
- Réduction des rentes
- Augmentation de l’âge de la retraite
- Modification du système de financement
- Modification de la politique des retraites anticipées

Sur le plan démographique
- Augmentation de la fécondité
- Encouragement à l’immigration

Sur le plan de la croissance
- Augmentation du marché de l’emploi (actuellement 2 personnes sur 3 travaillent)
- Reconsidération de l’engagement des séniors dans les entreprises, loi contre la discrimination liée à l’âge
En ce qui concerne le plan financier, le système AVS est bien structuré par rapport à la retraite anticipée. Que ce soit au travers des pénalités, en cas d’anticipation, ou de bonus, en cas d’ajournement, il n’encourage pas à la retraite anticipée, ce qui explique que la Suisse possède un des taux d’emploi des travailleurs âgés le plus élevé du monde. C’est en effet le deuxième pilier qui est le principal instrument utilisé pour l’accès à la retraite anticipée. Aussi, avec un début de cotisation repensé, des taux modifiés et une