Sujet: Dans l’extrait « Une main qui s’allongeait sanglante » de Pierre-Georges Boucher de Boucherville (Anthologie de la littérature québécoise, p.30), l’univers fantastique est-il créé de façon progressive?

Tout d’abord, un aspect présent par rapport à l’extrait Une main qui s’allongeait sanglante de Pierre-Georges Boucher de Boucherville est le sentiment de panique. En effet, l’auteur montre la peur dans laquelle le narrateur est plongé. Cette peur qu’il est en train de subir se décrit dans la citation suivante: « j’y avais vu du sang… une main… Je marchais d’un pas véloce, sans savoir où j’allais » (Ligne 3-4). Dans cette affirmation, il y a le rôle des points de suspensions qui vient interpeller le manque d’expression face à ce qui se trouve devant le narrateur. De plus, l’hyperbole crée une analogie avec l’animal qui utilise tout son corps pour se propulser vers l’avant, ce qui symbolise l’ampleur de sa crainte. Aussi, la citation suivante démontre la frayeur du narrateur: « c’était quelque chose qui me poursuivait partout, et me pressait, comme un cauchemar.» (Ligne 10-11) Ici, la comparaison crée l’élément dominant, soit l’angoisse chez le personnage qui fait référence au cauchemar lors d’un rêve pénible. De plus, ce dernier fait voir, par la progressivité de l’histoire qu’il est désespérer dans son état d’esprit. Entre autres, il exprime un certain découragement : «je mourais de faim» (Ligne 20) Le verbe « mourir» indique à quel point la faim est atroce. De cette façon, le narrateur éprouve une perte d’espoirs. Dans le même ordre d’idée, l’extrait suivant provoque.. : « Mais ma surprise fut cruelle […].»(Ligne 25) Ici, on peut comprendre que la joie qu’éprouve le narrateur s’est transformé en une peur horrible de perdre sa vie à l’instant même. Bref, la panique du personnage provoque une sentiment de peur et de désespoir dans la progression de