Extrait d'une introduction d'un tpe
Mais cette créature surnaturelle est très certainement née de maladies. En effet, les symptômes de la rage comportent de nombreuses similitudes avec la description du vampire et son comportement : cette maladie provoque une sensibilité excessive des sens, à la lumière ou aux odeurs, des atteintes cérébrales qui génèrent l'insomnie et l'hypersexualité, le teint pâle, maladif ; et pousse le malade à mordre ses congénères. La rage se propage entre autres par la morsure d'animaux, notamment de chauve-souris.
Des explications psychiatriques peuvent aussi expliquer certains traits du vampire. Par exemple, une pathologie rare, nommé « le syndrome de Renfield » après le personnage du même nom du roman Dracula de Bram Stocker, incite la personne à ingurgiter du sang. Ou encore l’anémie, dont les patients devait boire du sang frais.
En poussant la psychanalyse, des philosophes tels que Freud, Ernest Jones, Joseph Campbell ou Jacques Lacan, le vampire est principalement un symbole de pulsions sadiques, et de désirs sexuels profanes : la consommation du sang humain pouvant référer au cannibalisme ou encore la représentation phallique des dents du vampire dont la séduction de la victime, la morsure au cou, la douleur engendrée par la succion du sang et le meurtre est en sorte, une représentation métaphorique du viol.
Ces hypothèses tentent d’expliquer comment le vampire a pu devenir une légende. Il évolue et s’adapte à notre époque. Cette évolution marque un changement de statut et chacun a son