A première vue, la structure de Germinal est celle de beaucoup de romans de Zola. Un personnage, ici Etienne Lantier, nous introduit dans un milieu qu'il ne connaît pas lui-même et que nous découvrons en même temps que lui. La documentation du roman, le travail au fond de la mine, les habitudes et la vie des mineurs…
Mais ce roman naturaliste n’est-il qu’une description réaliste de l’univers des mineurs ?
Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps la condition humaine qualifié par Zola,

-Dans Germinal, au-delà de sa valeur documentaire, de la description de l’univers des mineurs. Zola y exprimait une vision du monde clos, sombre et triste.
On peut qualifier l’univers de Germinal de vide, nue, comme l’indique la première phrase du livre « Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoile ».L'aspect vide de cette plaine symbolise l'ennui, les ténèbres.
Puis lorsque Zola utilise le blanc, celui-çi prend un aspect terne, pâle, même livide, comme l’indique la phrase "pâleur anémique des Maheu". Cette couleur exprime le malheur contrairement à son habitude. En effet le blanc est le signe du néant, alors que le noir est la couleur de l'angoisse. Nous prendrons comme exemple du malheur de la condition humaine le fait que sur les quarante chapitres de Germinal, dix seulement laissent voir la lumière du jour. Le noir représente la mine, le charbon, les angoisses de la nuit et l’ennuie de la plaine vide.
En effet Zola réussit à nous faire passer une vision de la condition humaine, sombre, triste Zola qualifie également la condition des hommes à travers la revolution, en effet Zola n’a pas lu Karl Marx mais s’inspire de ses idées, lorsque Etienne veut entrer à l’internationnale c’est celle crée par Marx…) Zola parle d’événements réels, faits historiques.
En 1884, à Anzin éclate une grêve importante, Zola ira visiter ces mines pour écrire Germinal il établie un travail de documentation.
Zola est très pessimiste dans son