Fable apprendre
CANVAT, K., VANDENDORPE, Ch., La fable, vade-mecum du professeur de français, coll. Séquences, Didier Hatier, Bruxelles, 1993.
Id., La fable, coll. Séquences, Didier Hatier, Bruxelles, 1993.
DEZUTTER, O., HULHOVEN, T., La nouvelle, coll. Séquences, Didier Hatier, Bruxelles, 1989.
Je vais maintenant décrire le parcours prévu avec les apprenants selon le schéma « contextualiser – décontextualiser – recontextualiser ».
I. CONTEXTUALISER : Le bain de textes. (+ ou - 1 heure)
Au préalable, le professeur aura distribué un corpus de six textes lors d’un cours précédent et aura demandé une lecture attentive à domicile :
Le roseau et l’olivier d’Esope ;
Le corbeau et le renard de La Fontaine ;
Le danseur de corde et le balancier de Florian ;
Le passant pressé de J.-Cl. Bologne ;
L’ennui de Jacques Sternberg.
Le corpus est ainsi composé d’une nouvelle et de cinq fables d’auteurs et d’époques différents. A partir de ce bain de textes, il sera demandé aux élèves de trouver l’intrus et d’en expliquer le pourquoi ; de plus, ils rechercheront les points communs entre les cinq autres pour en arriver à une définition de base de la fable. Si les élèves ne découvrent pas tous les points communs entre les différentes fables, le professeur lancera des pistes afin que les éléments suivants soient décelés durant l’analyse : le genre des cinq textes analogues, l’argumentation, le type de structure des textes et les éléments récurrents dans chacun d’eux, le type de personnages etc.
II. DECONTEXTUALISER : La fable comme genre. (+ ou - 2 heures)
Petit à petit, à partir des données collectées, le professeur construira une approche de « la fable comme genre ». Avec la collaboration des élèves, une définition sera donnée, et les divers paramètres de la fable seront fixés : le type (narratif, argumentatif et parfois poétique), la structure et le schéma particuliers à ce genre, les notions de stéréotypie, d’allégorie et