Valery Larbaud, écrivain français né le 29 août 1881 à Vichy est décédé le 2 février 1957 dans cette même ville. Il est le fils du pharmacien Nicolas Larbaud (propriétaire de la source Vichy Saint-Yorre) et d’Isabelle Bureau des Etivaux. 19 ans après la mort de son père, Valery Larbaud recevra sa licence ès-lettres et publiera en 1913 « Les poésies de A.O.Barnabooth «. Il est un écrivain polyglotte et s’inspira de ses nombreux voyages dans toutes l’Europe afin d’écrire ses poèmes. Dans son recueil précédemment évoqué, se trouve la poésie « L’ancienne gare de Cahors «. Et l’histoire que raconte cette poésie, concerne une gare. Et ce sujet est loin d’être banal car la France venant juste d’être touché par la révolution industrielle et donc à la construction de nombreux chemin de fer en fait un sujet original et intéressant. Comme je le disais auparavant, Valery Larbaud a beaucoup voyagé, et ce qui serait intéressant à savoir c’est : Est-ce que l’auteur a un attachement particulier à cette gare, et si oui, comment le montre il ? Je vais donc parler dans un premier temps de la gare, comment Valery Larbaud la décrit, puis dans une deuxième partie, essayer de répondre a la problématique en y recherchant les procédés utilisés.
Tout d’abord la gare, aucun suspens, on sait tout de suite de quoi l’auteur parle, grâce a son titre « L’ancienne gare de Cahors ». Une gare, mais plus en état de marche, et ça, Valery Larbaud le montre très rapidement avec un vers 2 très direct « Désaffectée, rangée, retirée des affaires ». On pouvait déjà sans douter avec le titre, mais cette fois ces sur, c’est une gare abandonnée. Et l’auteur va donc dans un premier temps décrire cette gare abandonnée, il décrit la marquise, qualifiée à présent « d’inutile » (v.5) mais aussi du quai « ton quai vide » (v.6) « ton quai silencieux » (v.9) avec notamment une répétition de « ton quai » pour bien insisté que c’est de la gare que l’on parle, à ne pas confondre un autre quelconque bâtiment. Puis il