Fables
Par une humanisation nécessaire d'Hitler, l'auteur montre que le monde aurait pu être tout autre et que chacun de nous renferme un Hitler en puissance, une possibilité de faire le mal. Cette part que la plupart des hommes cache sans cesse, refoule, est considérée ici comme un prélude à la guerre, à la mort. L'auteur en abordant cette réflexion essaie de comprendre sans justifier pour ne plus revoir un tel drame sur notre planète. La part de l'autre correspond à la part mauvaise dans Hitler. Elle n'était pas présente dans Aldof H..
Le style d'écriture, alternant sèchement le récit de la vie des deux personnages, Hitler (historique) et Adolf H. (imaginé par l'auteur) rehausse le malaise qui se fait à chaque instant plus palpable : le dictateur Hitler est une évolution possible existant chez tout être humain. C'est là un des messages de l'auteur : rien n'est jamais joué, chaque homme décide à chaque moment de l'orientation de sa vie. Cette thèse s'approche de l'existentialisme de Sartre, qui considère lui-aussi que les hommes se réinventent perpétuellement.
ntéressant par sa personne, plus simple, plus près de nous, compagnon de notre enfance, est devenu pour nous un ami de tous les moments. Mais, s'il est doux de louer La Fontaine, d'avoir à peindre le charmé de cette morale indulgente,