Face aux inégalités et inegalites et à l'insécurité
L’évolution du travail est marquée par une externalisation croissante des tâches et, par une flexibilité croissante, à la fois quantitative, fonctionnelle et salariale. Cela a entraîné une augmentation de la précarité de l’emploi, notamment une augmentation du recours au temps partiel subi et des missions d’intérim. D’une manière générale, ce phénomène de sous-emploi a contribué à augmenter le nombre de travailleurs pauvres, c’est-à-dire du nombre d’actifs occupés dont le revenu issu de l’emploi ne leur permet pas d’échapper à la pauvreté monétaire, mais aussi d’existence. D’autre part, internet, en conjonction avec la pandémie du Covid a entraîné un essor du télétravail. Au-delà de la perte du caractère intégrateur du travail, le …afficher plus de contenu…
Cela renvoie à la définition même d’emploi de qualité. Les dimensions retenues pour définir la qualité de l’emploi varient d’une définition à l’autre. Plusieurs critères peuvent être pris en compte, mais certains sont difficiles à mesurer. Ce problème renvoi à la même difficulté qu’avait rencontré le premier projet de réforme de retraite : comment prendre en compte la pénibilité du travail dans le calcul de l’âge de départ ? Les approches unidimensionnelles de la qualité de l’emploi proposent de définir le concept d’emploi de qualité par un seul critère : le salaire. Si cette approche se révèle pratique du point de vue de l’analyse empirique, puisqu’elle ne s’intéresse qu’à une seule variable, elle comporte néanmoins des limites importantes. Effectivement,