Facheuse education qu’une education purement livresque
2. Introduction
Auteur avec 'Les Essais' d'un monument de la littérature française, Michel Equyem de Montaigne est une figure fondamentale de la pensée de la Renaissance. Au cours du XXème siècle, de nombreux critiques ont érigé Montaigne au rang de père de la pédagogie car au cours de l’élaboration de son œuvre majeure, Les Essais, il a réfléchi sur l’éducation et sur l’apprentissage des enfants.
Au XVIème siècle, en plein cœur de la Renaissance, les savants et les philosophes prônent l’enseignement des « humanitas », sciences humaines et luttent contre l’obscurantisme du Moyen Age.
Montaigne refuse pour sa part de construire un système de pensée figé. Pour cela il met fréquemment en avant son ignorance. Sa pensée comporte pourtant des bases stables : il refuse d'unifier les différences, d'aboutir à des synthèses arbitraires. C'est plutôt une pensée qui se cherche, tournée vers l'investigation. Pour la guider, il se tourne avant tout sur l'intuition et le doute, qui est le principe numéro un.
Sur ses bases, il convient de définir se que l’on entend par « éducation ». Elle ne se limite pas à l'instruction grotesque qui serait relative seulement aux purs savoirs et savoir-faire mais vise aussi à assurer à chaque individu le développement de toutes ses capacités physiques et intellectuelles.
Nous réfléchirons dans un premier temps aux dangers d’une telle éducation et à ce qui peut éviter un tel écueil ; ce qui nous conduira à aborder dans un second temps la nécessité de s’enrichir via divers moyens autres que les livres. Enfin, nous ouvrirons notre réflexion à l’éducation via internet qui présente autant d’avantages que de dangers à l’instar de la culture « purement livresque ». 3. Plan détaillé :
3.1 Dangers d’une éducation purement livresque
3.1.1 Enumérer les dangers
Ce type d’éducation a pour danger principal, la suppression de développement personnel d’une