L’évolution rapide et continue des connaissances dans le domaine des soins infirmiers et les changements qui caractérisent sans cesse le rôle incontournable et souvent vital des acteurs agissant dans ce domaine, exigent certainement un perfectionnement et un développement continus et constant de l’expertise et du savoir dans ses trois volets :le savoir cognitif, le savoir faire et le savoir être, liés à cette noble profession. (Augeard, 2001) Il est évident que l’infirmier(e) doit avoir en plus du niveau de base requis pour qu’il puisse entamer dans l’assurance et la sérénité ses fonctions dans le domaine de soin correspondant à son profile , mais aussi d’œuvrer inlassablement à compléter et à mettre à jour ses connaissances en vue de mieux répondre aux attentes et aux changements qui interviennent dans son environnement sur tous les plans :démographiques ,socioculturels, pathologiques , et d’être capable de mieux s’adapter aux nouvelles techniques et aux technologies de soin et d’information dont la complexité et la variété sont en constante et croissante mise à jour (Phaneuf, 2010). L’infirmier(e) doit toujours avoir à l’esprit l’idée de relever sans cesse le défi d’assurer des soins répondant aux dernières normes de qualité connues et reconnues, en améliorant sans cesse ses connaissances, ses croyances, ses attitudes et ses habiletés. (Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, 2011) La formation continue se présente donc comme un passage obligé pour pouvoir évoluer, s’ouvrir sur d’autres horizons et se mettre dans une quête continue de l’excellence et de la qualité. Au Canada, l’OIIQ 1, dont la mission principale est de garantir la protection des droits du public, considère la formation continue comme une exigence pour la mise à jour et l’actualisation des compétences et le développement professionnel des infirmières et plaide pour l’émancipation d’une véritable culture de la formation continue tant sur le plan des besoins