Fahrenheit 451
Montag est pompier et heureux de l'être. De service de nuit il brûle les livres interdits, jusqu'au soir où il rencontre Clarisse. Cette jeune fille prend le temps de regarder autour d'elle et de réfléchir à une époque ou tout va à toute vitesse. Une époque ou se balader à pied relève de l'excentricité ou les gens passent leur temps avec leur "famille" télévisuelle, ou la vitesse minimum autorisée est de 80 km/h. Une époque ou la connaissance et l'information sont prédigérés.
Ce soir la Montag réalise qu'il manque quelque chose à sa vie et ce quelque chose peut se trouver dans les livres. Il va alors se rebeller et devenir un hors la loi.
Ce que j'en ai retenu : Dans ce livre R. Bradbury nous met en garde contre la société de loisirs poussée à son paroxysme. La conversation entre Montag et son chef (Beaty) est, à ce sujet, des plus intéressantes.
L'auteur parle de l'importance de se souvenir qui est l'une des fonctions des livres au-delà du fait qu'ils racontent une histoire. Il y parle aussi de réflexion, de libre arbitre et de ce que le bonheur n'est pas l'absence soucis.
L'histoire pourrait convenir à une nouvelle car l'action pourrait être résumée en deux lignes, mais l'auteur en fait un roman sans que l'on n'y voie la moindre longueur. Récemment retraduit pour être plus fidèle au style poétique de l'auteur voila une nouvelle d'anticipation qui a plus que mérité sa place dans les classiques. Les cinéphilies auront peut être vu l'adaptation de François Trufaud mais que ca ne les empêche pas de lire le livre. Personnellement je pense qu'il fera parti des livres que je relirais afin d'apprécier à sa juste valeur la réflexion derrière