Fais ce que tu voudras
« Fais ce que tu voudras » telle est la citation de Rabelais dans Gargantua. La liberté est assez paradoxale puisqu’elle-même est faite de contraintes. Mais contextualisation cette citation pour nous permettre de mieux la comprendre, cela se déroule au 16ème siècle : le siècle de la Renaissance. C’est également la montée de l’humanisme (« Attitude philosophique qui fait de l'homme la valeur suprême; qui entend lutter contre tout ce qui peut l'appauvrir, l'opprimer, l'«aliéner». L'humanisme, qui est moins une doctrine constante qu'une préoccupation commune à de nombreux auteurs, doit être entendu en deux sens différents, opposés même à certains points de vue »), courant dont Rabelais fait partie. Ce courant prône en quelques sortes la liberté. Mais que ferait-on aujourd’hui sans les règles, cet ensemble d’obligations qui régissent nos sociétés d’aujourd’hui ? C’est important au vu du nombre de débordement que cela pourrait causer, elles sont. Mais qui n’a jamais bravé l’autorité de ses parents ? Faire ceci n’engendre pas de graves séquelles mais braver les règles d’une société peut s’avérer bien plus dangereux. Certes la liberté est primordiale pour le développement de chacun mais trop de liberté n’engendrerait-elle pas des débordements ? Je vais donc débuter par énoncer et démontrer les deux arguments favorables à cette thèse ensuite faire de même pour l’argument défavorable et terminer par une conclusion.
Tout d’abord, si chacun faisait ce qu’il voudrait dans notre société actuelle, il y aura beaucoup trop de débordements et cela pourrait tourner en anarchie. S’il n’y a pas de lois préétablies cela signifie que chacun fonctionne selon sa propre loi et tout monde ne possède pas les mêmes lois morales, les mêmes limites. Le meilleur exemple de nos jours est le Burundi, un pays soi-disant possédant des lois mais des milliers de massacres depuis de nombreuses années restent impunis : des tortures, des massacres,