Famille et socialisation
Intro :
Si l’on s’intéresse aux multiples définitions de la famille notamment celle de Durkheim et de Lévy Strauss, on constate que toute mettent l’accent sur le fait qu’il s’agit d’une institution, qui est plus le résultat de l’organisation sociale que de tendances psychologiques ou physiologiques et que son rôle est par conséquent d’assurer une certaine cohésion sociale.
De nos jours, la fonction de socialisation de la famille est pourtant remise en cause : en raison :
- de la dislocation des liens familiaux voire l’érosion des valeurs traditionnelles (coté + laxiste de l’éducation
- de l’émergence et du développement d’autres agents de socialisation : crèches, garderies, école, média, groupe de pairs…
Alors on va se demander si les multiples évolutions de la familles qui ont eu lieu pendant la 2ème moitié du 20ème siècle ont altéré la capacité de la famille à socialiser ses membres, c’est à dire, selon la définition de la socialisation de Claude Dubar à leur inculquer des « constructions collectives de conduites sociales » en jouant sur 3 modalités complémentaires :
- L’aspect cognitif : structure de la conduite (se traduisant en règles)
- L’aspect affectif : valeurs
- L’aspect expressif : signifiants de la conduite (signes)
I – Le rôle de la famille en matière de socialisation
1) L’importance de la famille dans la socialisation primaire
La socialisation débute dès la naissance et l’enfance est la période la plus intense de socialisation puisque l’enfant à tout à apprendre, (Voir L'enfant Sauvage de François Truffaut, on peut même prendre la socialisation dans son sens restreint : développer la sociabilité de l’enfant).
Il s’agit de la socialisation primaire, hors, la famille constitue l’instance principale de socialisation des enfants !
Très tôt confronté au social :
Parsons (avec le psychologue Bales) s’inspire de Freud et déterminent 4 étapes :
- Crise orale : marque la