Le thème commun avec tous les documents du corpus est l’utopie autrement dit le rêve
Il faut aussi comprendre leur soif d’assimilation et la manière unique dont les films étaient susceptibles assouvir cette soif si les juifs se virent interdire l’accès aux cercles fermés de la distinction et du prestige, les films leur offrirent en revanche une alternative ingénieuse, les juifs eurent tout simplement la possibilité de créer un nouveau pays, ils allaient se modeler eux-mêmes à l’image de l’Amérique, ils allaient créer ses valeurs et ses mythes, ses traditions et ses archétypes. C’était leur Amérique et cette invention représenterait sans doute leur legs le plus durable, ou les individus étaient peu attirants, condamnés d’avance, peu au fait des réalités et indifférents à tout. Comme le formula le rabbin qui guidait les juifs de Hollywood dans leur foi, « pour l’amour de Dieu » il faut que je m’intègre dans mon environnement. Ici, je ne veux pas de ghettos.
Pour changer ce rapport de force, ce n’est donc plus seulement, de la réalité d’aujourd’hui qu’il faut parler, mais aussi du rêve de demain. En quelque sorte, inventer le I have a Dreams de l’écologie, qui serait capable d’entrainer les foules vers la promesse d’un monde meilleur. Un monde dans lequel la coopération et la solidarité primeraient sur la compétition et l’individualisme une société qui mesurerait sa richesse au regard du bien-être de sa population et de ses ressources naturelles plutôt qu’au volume de ses échanges marchands ou financiers. Alors que l’utopie consumériste fut pensée par quelques-uns pour s’imposer à tous, un futur véritablement écologique et humaniste ne saurait se construire autrement que de manière démocratique et participative, pour ne surtout pas devenir une énième utopie totalitaire digne du xxè siècles.
Plus la caste est basse, moins on donne d’oxygène. Le premier organe affecté, c’est le cerveau. Ensuite le squette. A soixante-dix pour cent d’oxygène normal, on obtient