Fascisme
L’Italie fasciste :
Le fascisme qui domine la vie italienne du ventennio (1925-1945), est une dictature antiparlementaire et antidémocratique. Le 3 janvier 1925, Mussolini annonce le passage à la fascistisation de l’état. Le fascisme prétend résoudre les rapports entre capital et travail par la doctrine corporatistes qui dépasse le marxisme. En 1923, Giovanni Gentile, philosophe officiel du régime réforma le système scolaire et universitaire en privilégiant la culture classique et en instituant des manuels uniques diffusant les thèmes du fascisme. La jeunesse fut embrigadée dans des formations paramilitaires, pour lui donner une formation sportive et un endoctrinement politique. Les succès du fascisme :
La dictature, en dépit des déficiences de son personnel et de sa corruption, rencontra une large adhésion des masses jusqu’à la seconde guerre mondiale. Le pouvoir du Duce fut consolidé par les succès intérieurs et extérieurs du premier decennio fasciste (1926-1936). Par rapport à la modeste législation de l’époque giolittienne, un effort social important fut accompli, dans le domaine des retraites ouvrières, des sports, de la protection de la santé publique et de l’enfance. Une politique nataliste entraina une augmentation de la population. Pour résorber le chômage on mit en train un programme d’armement et de grands travaux spectaculaires : autoroutes, bonification des terres incultes et opérations d’urbanisme. Un immense succès de prestige fut obtenu par la conciliation entre le Vatican et le royaume.
A l’extérieur, le fascisme pratiqua une politique de collaboration internationale, réglant avec la Yougoslavie le statut de Fiume (27 juin 1924), adhérant à la société des Nations et s’associant à la politique de désarmement. Le 7 janvier 1935, les accords Laval-Mussolini accordent l’Italie quelques avantages coloniaux et lui laissent les mains libres en Ethiopie. En avril 1935, la France, l’Angleterre et l’Italie se