Fatigue professionnelle
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Je vais essayer, par le biais de cet écrit, de traiter d’un sujet qui me tient à cœur et me questionne de plus en plus : la fatigue, ou épuisement, professionnelle. Ce sujet abordé peut prêter à sourire au vue de ma « simple » place de stagiaire que j’occupe actuellement, place qui me permet pourtant de garder un certain recul face à ma pratique d’éducateur stagiaire en protection de l’enfance. Lors de ce stage, mais aussi lors de mon premier stage (dans le handicap), j’ai pu observer certains comportements et certaines pratiques chez le professionnel qui m’ont questionné. Aujourd’hui j’ai ressenti la nécessité de coucher sur papier mes premiers axes de réflexion concernant la fatigue professionnelle et ses répercussions possibles sur l’usager pris en charge. Il n’est pourtant pas simple selon moi de traiter de ce sujet, par peur que mon travail ne se limite qu’au constat et que je ne parvienne pas à développer ma propre proposition éducative. Une autre difficulté a vite pointé le bout de son nez, en effet, j’ai remarqué qu’évoquer le phénomène de fatigue professionnelle pouvait mettre mal à l’aise et déranger. La difficulté d’aborder ce sujet avec plusieurs professionnels a donc augmenté ma volonté de poursuivre ma réflexion personnelle quant à ce sujet.
Avant de poursuivre, il est nécessaire et primordiale de préciser que ma démarche de travail ne s’inscrit aucunement dans une dynamique de dénonciation ou de jugement de valeur, mais réellement dans une perspective d’étude d’un phénomène qui, selon moi, mérite que l’on s’y